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    Divama
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    Le Standard est en pleine mutation et les choses vont encore bien changer dans les prochains mois. (© BELGA)
    Voici les plans de 777 Partners pour l’avenir des Rouches
    Cercle Bruges – Standard Sa 16hAmbitions sportives, finances, masse salariale réduite, mercato estival plus important, nouveautés à Sclessin et au centre de formation : les projets ne manquent pas.

    PRO LEAGUE C’est sans doute avec un goût de trop peu que les supporters rouches se sont couchés dans la nuit de mardi à mercredi marquant la fin du mercato hivernal. Bien qu’il ait tenté ce qu’il pouvait pour son plan A (Aiyegun Tosin) et son plan B (Kaly Sène), le Standard n’a pas réussi à recruter un attaquant supplémentaire. Le mercato d’hiver s’est donc clôturé avec la seule arrivée de Ibe Hautekiet pour le noyau pro (ainsi que celle de Brahim Traoré pour le SL16 FC). Cette frustration, Ronny Deila l’a assez rapidement évacuée comme il a pu le confirmer ce jeudi. “Je ne suis pas déçu de ne pas avoir de joueurs en plus dans le groupe car on connaissait la situation.”

    L’entraîneur le savait, la marge de manœuvre était limitée. La faute à un budget alloué aux transferts en partie, voire totalement, absorbé par les pertes supplémentaires à combler. Du côté de Londres d’où est géré le Football Group de 777 Partners, on pense à l’avenir du Matricule 16 qu’on espère plus radieux au niveau financier et sportif.

    Continuer à réduire la dette et la masse salariale
    Le Standard a cumulé une dette de près de 50 millions d’euros. 777 Partners a signé un document s’engageant à couvrir 38 millions de cette dette. Ce qui est primordial pour l’obtention de la licence. Du côté des supporters, on ne comprend pas pourquoi les Américains, qui ont plus que les moyens, n’apurent pas la dette d’un seul coup. S’ils le faisaient, ils effaceraient la dette, mais ne résoudraient pas le problème d’exploitation, autrement dit : les entrées et les sorties financières. Actuellement, les fonds propres du club sont en négatif de 26 538 069 euros. La commission demande un effort minimum de 20 %, pour les ramener à -21 230 455,20 d’euros. De son côté, en un an, 777 Partners a versé 20 millions au Standard. Au dernier bilan, l’augmentation prévue était de 16 928 171 euros. Jusqu’à présent, 10 millions ont déjà été convertis en capital (5 millions directement et 5 autres sous forme de prêt). D’ici mars, un peu plus de 5 millions seront encore convertis. Pour le moment, les dirigeants assurent la poursuite des activités du club tout en diminuant la dette gigantesque. Cela se fera, aussi, en réduisant la masse salariale qui était encore de 28 millions au 30 juin dernier et qui est passée, aujourd’hui avec les départs de nombreux joueurs, dont les derniers en date Raskin, Amallah, Dragus ou encore Boljevic, à 18,5 millions soit une réduction importante. Cette masse salariale doit, dans le meilleur des mondes, être inférieure au chiffre d’affaires qui était de 20 millions l’été dernier.

    Un mercato estival pour viser les PO1
    En prenant connaissance de la masse salariale du club, les dirigeants américains ont dressé le constat qu’elle était suffisante pour que l’équipe liégeoise joue l’Europe. Mais ils ont vite compris que certains gros salaires ne se justifiaient en rien (comme ceux de Boljevic ou Avenatti). Un renouvellement du noyau était donc nécessaire et certains éléments ont déjà quitté le bateau ces six derniers mois tandis que d’autres seront amenés à le faire dès le 30 juin. On pense ici à Kostas Laifis ou à des joueurs prêtés comme Mathieu Cafaro (Saint-Étienne pourrait lever l’option de 450 000 euros) et Joachim Van Damme. Si le Standard n’a pu se renforcer davantage cet hiver, c’est donc avant tout à cause de la dette contractée et de cette masse salariale encore trop importante. Avant d’investir, il faut donc assainir et les récents départs s’imbriquent dans cette optique. Du coup, l’été prochain, 777 Partners aura plus de latitude financière pour renforcer le noyau de Ronny Deila. Si l’objectif avoué cette saison était le top 8, la saison prochaine, ce sera un retour dans le top 6 synonyme de Champion’s Playoffs et une qualification européenne. C’est la timeline décrétée par le club. Le récent travail effectué sur la masse salariale et l’argent récupéré dans les ventes de Raskin et Amallah devront permettre aux Rouches de disposer de plus de marge cet été pour investir dans des joueurs plus importants (et expérimentés) ou de plus gros contrats sans pour autant retomber dans les travers du passé et en évitant les erreurs de casting. Il n’est pas exclu que le Standard ait de nouveau recours à des prêts avec option d’achat, mais avec l’apurement progressif de la dette, la direction sportive liégeoise pourra davantage se projeter et donc réaliser plus de transactions. Mais pour ce faire, le club principautaire devra également générer de la valeur dans son noyau. Les Balikwisha, Bodart, Canak ou Bokadi devront rapporter gros.

    Canak et Mawete vont prolonger !
    Générer de la valeur, le Standard en a besoin et cela passera par la mise en avant de ses jeunes talents. Si par suite du départ de Nicolas Raskin, certains esprits chagrins diront que le club n’arrive plus à conserver ses jeunes, d’autres rétorqueront que c’est le lot de nombreux clubs en difficulté et verront les choses de façon plus positive. Tandis qu’Anderlecht était contraint de vendre Duranville à Dortmund et que Genk voyait filer Mika Godts à l’Ajax, à Sclessin, depuis l’arrivée des nouveaux investisseurs, il n’y a jamais eu autant de prolongations de jeunes. Godfroid, Poitoux, Epolo, Thiago, Kuavita ou encore Noubi et Balikwisha ont tous signé un nouveau contrat. On y associera également Laurent Henkinet. Bodart, Ghalidi et Ngoy avaient déjà été prolongés durant l’ère Venanzi. Sous la direction de 777 Partners, huit joueurs belges ou assimilés ont donc prolongé leur bail. Ils devraient être rejoints par Cihan Canak et Noah Mawete pour lesquels les négociations sont en cours et une signature est attendue dans les prochaines semaines. Le Standard poursuit sa politique de recruter des jeunes talents et de leur proposer un projet cohérent qui les amènera à représenter le club en équipe fanion pour, plus tard, générer des revenus tant sportifs que financiers. Cihan Canak est le meilleur exemple. Le Verviétois de 18 ans a déjà délivré trois assists et inscrit un but cette saison. Quant à sa valeur marchande, elle est passée de 400 000 euros à… 4 millions en un peu plus de six mois.

    Un nouvel éclairage à Sclessin pour 1 million
    En coulisses, 777 Partners, à la demande de Ronny Deila lors de son arrivée, conforté dans cette dernière par Fergal Harkin, a renforcé la cellule de scouting du club. Elle est passée de deux à cinq personnes et pourrait encore voir arriver de nouvelles têtes dans le futur. Au niveau infrastructures, il nous revient que le Standard va remplacer l’éclairage du stade de Sclessin. Si cette information a l’air anodine, elle n’en a pas moins son importance. Actuellement, l’antre liégeois bénéficie d’un éclairage halogène qui est assez onéreux et qui nécessite, à chaque remplacement d’ampoule, l’appel à des alpinistes. Tout cela a évidemment un coût et le club passera, dès la saison prochaine, à un éclairage LED. Montant de l’opération : 1 million. Cet investissement sera rentabilisé dans les huit ans. Aussi, il n’est pas impossible que l’animation sonore soit modifiée. Depuis le deuxième titre de 2009, la musique “We are the best” retentit à chaque fois après les buts. Cette dernière pourrait être changée après avoir pris le pouls des supporters via un sondage, entre autres.

    Kevin Sauvage

    #7852
    Divama
    Participant

    Du changement à l’Académie et le projet stade repensé

    Du changement, il pourrait aussi y en avoir à l’Académie. En mai dernier, nous vous révélions l’envie des dirigeants américains de racheter les terrains sur lesquels se trouvent le centre de formation du Standard ainsi que le Country Hall de Liège afin de les développer. Cette idée est plus que jamais sur la table des décideurs américains qui veulent moderniser le centre de formation et sont donc attentifs à ce que pourrait leur rapporter le Country Hall de Liège.

    Quant au projet de stade, il est mis entre parenthèses. Les Américains sont toujours ouverts à moderniser le stade, mais pas dans les conditions émises par Bruno Venanzi à l’époque. Après une étude, il s’est avéré que le projet n’était pas rentable financièrement. Avant de moderniser le stade, il faut lui trouver une vocation durant la semaine, et non l’inverse. L’idée du Business center est abandonnée, 777 Partners s’étant rendu compte qu’à Liège, l’offre était trop importante par rapport à la demande. Ce n’était donc pas viable. Les propriétaires américains pourraient également se reposer sur une seule société pour la réfection des stades de tous ses clubs tels que Populous ou encore Legends.

    Enfin, toujours dans une logique de groupe, 777 Partners envisagerait la désignation d’un seul et unique équipementier pour tous ses clubs. Au Standard, cela n’interviendrait que lors de la saison 2024-2025 puisque le club a encore un an de contrat avec Adidas après cette saison. Les Américains sont occupés à faire le tour de tous les équipementiers.

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