Yannick Ferrera sera présent sur le banc du Standard, dimanche à Bruges. En sachant qu’une défaite lui ferait probablement perdre son poste d’entraîneur alors que se profile à l’horizon une première trêve internationale.
Parce qu’il n’est pas né de la dernière pluie, Yannick Ferrera sait que tous les projecteurs seront braqués sur sa personne, dimanche en milieu d’après-midi au Jan Breydelstadion de Bruges où il fera chaud, très chaud, au propre comme au figuré. En sursis, le technicien bruxellois tentera de sauver ce qui peut encore l’être, dans un climat de tension extrême. « Je sais qu’un entraîneur doit gagner des matches, surtout au Standard », dit-il. « Je donne tout ce que je peux au quotidien. Il n’y a que ça que je puisse faire. Le climat, la pression, je vis avec. On n’a pas le choix. Weiler et Michel (Preud’homme) ont aussi la pression… »
« Une semaine comme les autres »
Yannick Ferrera le dit haut et clair : si autour de lui l’étau se resserre, il n’a pas vécu une semaine plus agitée que les autres. « On sait tous ce qui se passe autour (du club), les discussions qu’il y a autour, mais on vit dans ce climat-là depuis le début de saison. Cette semaine a donc été comme les autres. »
Pourtant, le nom de Vitor Pereira, présent à Sclessin vendredi dernier pour assister au choc wallon face à Charleroi aux côtés de Christophe Henrotay, est rapidement arrivé sur le tapis, alors qu’un appel téléphonique a bel et bien été passé à Sergio Conceiçao. Le dossier de la succession de Ferrera est plus que jamais sur la table.« Beaucoup de choses ont été dites et écrites. Moi, je continue à faire ce que je fais depuis le 7 septembre 2015 : me donner à fond pour que l’équipe joue bien et gagne des matches. Et je fais ça avec beaucoup de professionnalisme et de classe (sic)… »
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