On le sait, la position de Yannick Ferrera au Standard est plus fragilisée que jamais. Une défaite à Bruges dimanche, et dès lors un bilan de cinq points sur 15, aurait sans doute de fâcheuses conséquences pour le coach bruxellois dont l’aventure en bord de Meuse n’aurait même pas duré un an puisqu’il avait signé le 7 septembre 2015. En outre, la trêve pour l’équipe nationale laisserait un peu de temps (pas beaucoup) au nouveau coach pour faire connaissance avec son effectif.
En coulisses, Ferrera n’est plus soutenu que par le Président Bruno Venanzi et cela, pour trois raisons majeures : il a gagné la Coupe de Belgique, il a encore un an de contrat et il ne coûte pas cher. Mais les autres décideurs sportifs du club, de Christophe Henrotay à Daniel Van Buyten en passant par Olivier Renard, ne sont plus convaincus depuis longtemps par le discours et surtout les choix tactiques de Ferrera. A cet égard le positionnement de Benito Raman comme centre-avant face à Charleroi continue à faire débat…
Pour lui succéder, pas de droit à l’erreur. C’est que les choix de coaches n’ont pas toujours été gagnants ces dernières saisons à Sclessin : Ron Jans, Guy Luzon, José Riga, Slavo Muslin, une succession d’échecs, relatifs ou non, qui résonne presque comme une litanie. Cette fois, c’est le Portugais Vitor Pereira qui tiendrait la corde.
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