Etre un bon directeur sportif, c’est trouver le bon ratio entre résultats sur le terrain, transferts entrants bon marché et transferts sortants à gros prix. On a essayé d’y voir plus clair sur les méthodes gagnantes du DS du Standard.
Ishak Belfodil a tout d’une bonne pioche. Arrivé gratuitement au Standard. Un salaire raisonnable – inévitable quand il faut se relancer. Un apport sportif immédiat. Probable qu’il partira prochainement plus haut. Et pour un bon prix. Voici comment il s’est retrouvé à Liège.
Il y a quelques mois, un agent le renseigne à Olivier Renard, qui trouve l’offre à la limite loufoque. Belfodil s’est perdu du côté des Emirats, mais le Directeur sportif imagine mal qu’un joueur de ce niveau, ex-espoir du foot français puis italien, puisse se recaser en Belgique. Durant l’été, Belfodil et son club sont en stage aux Pays-Bas. Olivier Renard a entre-temps visionné un paquet de matches du joueur. Il trouve qu’il a ” de l’or dans les pieds “. Il rencontre Belfodil, qui explique qu’il peut casser son contrat.
L’attaquant montre qu’il connaît l’histoire du Standard. Et il ne fait pas le difficile au niveau de son salaire. Il a faim de temps de jeu dans une compétition valable, il ne viendra pas pour l’argent. En moins de 24 heures, ils trouvent un accord. C’est officialisé dans les dernières heures du mercato mais Belfodil et le Standard s’étaient déjà accordés quelques jours plus tôt. Il fallait simplement que le joueur récupère sa carte de séjour aux Emirats, condition indispensable pour qu’il puisse prendre l’avion vers la Belgique. Avant que ce soit fait, il valait donc mieux ne pas annoncer le transfert.
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