Le journal officiel, Le Moniteur, a publié ce mercredi l’acte de dissolution de la société IV Invest, jusqu’ici actionnaire de référence de la société anonyme Standard de Liège, et, dans la foulée, déposé le même jour au greffe du tribunal de commerce, l’acte d’augmentation du capital du Standard de Liège, qui passe de deux à douze millions, et qui est souscrit par une firme de droit luxembourgeois, Red & White Invest, constituée dans les derniers jours de décembre dernier. Que les supporteurs se rassurent: c’est toujours le président Venanzi qui est à la manoeuvre: il est l’actionnaire unique de Red & White Invest.
La lecture des actes notariés n’est cependant pas dénuée d’intérêt. Deux administrateurs indépendants siègent au sein de Red & White Invest. Ils sont supposés donner des conseils de gestion, mais ils entrent, de la sorte, par la porte grand-ducale, dans la galaxie rouge et blanche.
Le premier est un verviétois d’origine, Stéphane Hanot, gestionnaire de fortune pour le compte d’une fiduciaire suisse. Le second est un arlonais , juriste de formation, Gabriel Jean, qui a récemment racheté l’équipe et le dôme des Spiroux, les basketteurs carolorégiens, et qui, entre autres, gère une agence internationale d’achat et vente d’œuvres d’art.
Ce sont donc des financiers de haut vol qui accompagnent cet apport d’argent frais, annoncé depuis quelques semaines. Sont-ils appelés alors à jouer un rôle plus actif ? Un détail peut le laisser croire: sur les dix millions annoncés, il reste la moitié à libérer, “moyennant appel de fonds”. Pourraient-ils bientôt souscrire des parts ? Officiellement non, les deux hommes d’affaires sont des amis, rien que des amis, et leur présence n’est que de pure forme.