Joueurs renvoyés, écartés puis rappelés, d’autres qui passent de la tribune au terrain, des cadres qui s’inquiètent : le chaos règne à Sclessin.
Si le Standard n’est pas encore à la ramasse sur le plan comptable après son 4 sur 9, en coulisses, c’est bien le chaos le plus total qui règne.
Direction, staff, joueurs, tout ce beau petit monde ne semble pas, plus, tirer dans le même sens. Résultat des courses : les tensions sont multiples et vives à Sclessin où la gestion sportive est plus que jamais remise en question.
Entre les joueurs renvoyés dans le noyau B, les jeunes lancés dans le grand bain, des renforts qui jouent peu, voire pas du tout (c’est le cas de Birama Touré) et d’autres qui passent de la tribune au terrain en passant par le banc, le vestiaire liégeois ne semble absolument pas respirer la sérénité à 24 heures d’un choc wallon qui s’annonce très chaud.
Où en sont-ils moralement ?
Le 30 juillet, à l’aube du déplacement à Westerlo, Yannick Ferrera faisait part de son souhait de voir le groupe réduit en quantité. “Pour le bien de tous, il faut absolument que le noyau soit réduit.” Quelques jours plus tard, Ivan Santini quittait le club pour Caen. Vingt-quatre heures après ce départ, le T1 des Rouches renvoyait Renaud Emond et Mohamed Yattara dans le noyau B. Les deux hommes ont poursuivi leur travail et, moins de deux semaines plus tard, les voilà rappelés au chevet d’une attaque moribonde par celui-là même qui les avait évincés.
Car contrairement à ce qu’il laissait penser dimanche dernier à Zulte en précisant : “La mise à l’écart d’Emond ? Posez la question à d’autres que moi”, c’est bien le T1 qui a pris cette décision. Se pose dès lors la question du moral de ces deux joueurs. Comment, si d’aventure ils étaient sélectionnés ce vendredi pour la réception de Charleroi, Emond et Yattara pourraient-ils être à 100 % sachant qu’il y a moins de 15 jours, on ne voulait plus d’eux ? Sans parler de leur forme physique ! Depuis le début de la saison, Emond a disputé 32 minutes en Supercoupe pour 15 minutes dans le chef de Yattara lors du même match ! Pour le Guinéen, cette mise à l’écart constituait un nouveau coup dur après son clash avec Yannick Ferrera la saison dernière.
Aujourd’hui, c’est au tour de Jean-Luc Dompé d’être écarté, pour une semaine, par l’entraîneur qui lui reprocherait son hygiène de vie et son comportement…
Des renforts qui ne jouent pas
Zéro ! Tel est le temps de jeu, ainsi que le nombre de sélection, de Birama Touré. Un joueur que les fans liégeois n’auront jamais vu à l’œuvre en match officiel depuis son arrivée. “En ce moment, les joueurs qui prestent à son poste sont plus performants”, déclarait Yannick Ferrera il y a plusieurs semaines. L’ancien joueur de Nantes attend donc son heure et se contente de bouts de matches avec les U21. “Bibi, c’est un super joueur doté d’une excellente mentalité. Le coach et le club n’auront jamais de problème avec lui”, nous assurait Adrien Trebel, son ancien équipier à Nantes.
Mais le cas de Touré n’est pas unique. Après sa titularisation à Bruges, Ibrahima Cissé doit se contenter de bribes de matches. “Il revient de loin. Il a besoin de rythme”, confiait le coach. Comment le retrouvera-t-il s’il ne joue pas ? Quant à Konstantinos Laifis, il est arrivé en retard de condition suite à un problème physique et n’a joué que quelques minutes à Westerlo. Mbenza, lui, avait déjà disparu du groupe, qui manquait d’attaquant, à Zulte après deux montés au jeu. Sans sa blessure, Benito Raman aurait dû faire remonter le temps de jeu des nouveaux venus.
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C’est Ferrera … c’est pas Ferrera … c’est l’histoire de la poule et de l’oeuf … on est pas sorti de l’auberge, MERCI la direction!!!
Bruno Venanzi ne s’est pas trompé d’objectif en pointant la stabilité. Le Standard en semble bien loin. Il parait plutôt que ça soit la cacophonie à tous niveaux. Et ça n’est pas un tweet qui va arranger les choses.