À Waasland-Beveren, le Standard doit briser la spirale infernale.
“On n’a plus le droit de parler du Top 6 après Courtrai. On vient de perdre 0-3 à la maison, on est 9e au classement… On ne pense qu’à une chose : réagir contre Waasland-Beveren. On ne voit pas plus loin.”
Tel est l’accablant constat dressé par Aleksandar Jankovic. Ce dimanche à Waasland-Beveren, les Liégeois doivent impérativement sortir la tête de l’eau. Il leur reste cinq matches pour, à tout le moins, tenter de sauver la face. Le Top 6 semble bel et bien inaccessible sauf miracle. Les Standardmen ont donc 450 minutes devant eux pour retrouver l’envie et surtout le plaisir. 450 minutes pour également tenter de reconquérir le cœur de leurs supporters qui s’éloignent, inlassablement, déconvenue après déconvenue.
Mais pour y parvenir , les hommes de Jankovic devront franchir un obstacle qui semble être totalement insurmontable pour eux depuis des mois : gagner à l’extérieur.
Ramener trois points à Sclessin, les Standardmen ne l’ont réalisé qu’à une seule reprise, c’était le 18 septembre 2016 à Lokeren (0-1). Cela fait donc plus de quatre mois, 147 jours précisément, que le Standard court après une seconde victoire en dehors de ses bases.
Cette saison, le Standard à l’extérieur (sans tenir compte du match arrêté à Charleroi où les Liégeois menaient 1-3), c’est une victoire, sept nuls et quatre défaites pour un piètre bilan de 10 points sur 36.
À ce bilan désastreux, il convient d’ajouter l’unique victoire acquise à l’extérieur en Europa League sur le terrain du Panathinaikos (0-3). Victoire compensée par la défaite humiliante en Coupe de Belgique à Geel (2-1).
En championnat, le Standard présente actuellement son pire bilan away de ces dix dernières années. À titre de comparaison, la saison dernière, Yannick Ferrera avait remporté quatre matches à l’extérieur (Slavo Muslin avait concédé deux nuls avant d’être licencié).
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